Ce four à pain et ce puits, que l’on trouvait communément dans les fermes alentour, ont été conservés et restaurés, témoignant ainsi du passé rural de la commune.
Avant la Révolution, seules les grandes fermes disposaient de leur four à pain et les villages avaient leur four communal. Les paysans utilisaient leurs propres céréales, préparaient la pâte puis les pains sur lesquels ils apposaient un signe de reconnaissance. À partir du milieu du XIXe siècle, chaque ferme construit son four à pain particulier. Il est généralement accolé au bâtiment d’habitation, installé dans une grange ou dans la cour commune.
Autrefois, moissons et battages étaient un grand moment de la vie dans les campagnes ; les villageois assuraient le travail ensemble et s’entraidaient. D’un côté de la batteuse, le gerbier (les gerbes étaient battues et le grain séparé du grabot – son enveloppe – et de l’épi). De l’autre côté, après battage, les pailles en botte (paillis) était entassées avec beaucoup de savoir-faire. Ces machines qui pesaient quelques tonnes étaient déplacées par des chevaux ou, de rares fois, par des bœufs.
Aujourd’hui, une fête du pain, organisée chaque année par l’Association pour l’Animation de Marcy, permet de valoriser ce patrimoine vivant. Les amateurs de bon pain et de convivialité ne manquent pas ce rendez-vous !